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ANESTHESIE

 

 

 

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Mise à jour: 15 Août, 2015

 

 

 

L'Anesthésie générale

 

L’anesthésie est définie par la perte de sensibilité permettant la réalisation d’un acte diagnostique ou thérapeutique douloureux.
L’anesthésie générale induit un état comparable à un sommeil profond par injection de médicaments et/ou par inhalation de gaz.

La consultation pré-anesthésique est obligatoire et doit avoir lieu plusieurs jours avant l'intervention.

Cette consultation est faite par un médecin anesthésiste-réanimateur qui n’est pas forcément celui qui réalisera l’acte anesthésique proprement dit.
Ses résultats sont consignés dans un document écrit, incluant les résultats des examens complémentaires et des éventuelles consultations spécialisées.
Au cours de la consultation pré-anesthésique une information sur le déroulement de l’anesthésie proprement dite est dispensée en exposant les avantages et les risques de la technique choisie. Au terme de la consultation le consentement du patient est recueilli après un délai de réflexion (en règle générale jusqu’à la date de l’hospitalisation).

Ainsi on peut dire que la consultation d’anesthésie permet d’établir un véritable « Plan de vol » de l’intervention chirurgicale programmée.

 

COMMENT EST REALISEE UNE ANESTHESIE GENERALE

 

Après administration d’un calmant (prémédication) et mise en place d’une perfusion, l’anesthésie générale débute en règle générale par l’injection d’un somnifère d’action rapide associé ou non à un dérivé de la morphine inhibant la sensation douloureuse et aussi parfois à un curare (quand un relâchement musculaire est indispensable à la réalisation de l’acte chirurgical). Ceci a pour effet d’induire la perte de conscience du patient et supprimer toute sensation douloureuse du corps

Cet état est maintenu par l’anesthésiste à l’aide des mêmes produits qui sont réinjectés à intervalle régulier ou de façon continue, fonction de leur durée d’action et/ou par inhalation de gaz anesthésiques.

Selon la profondeur du sommeil recherché et surtout selon l’acte programmé, l’anesthésie peut diminuer ou supprimer la respiration ce qui nécessite souvent d’avoir recours à des moyens supplémentaires :

Une fois l’intervention terminée, l’administration d’agents anesthésiques est également interrompue et le patient se réveille plus ou moins rapidement (selon son état préopératoire, selon la quantité de produits anesthésiques délivrés et selon la durée de l’intervention.

 COMMENT EST ON SURVEILLE PENDANT L’ANESTHESIE ET EN SALLE DE REVEILnt est mise en place la surveillance p-interventionnelle (ex salle de réveil)?                                

Avant l’induction de l’anesthésie et pendant toute la durée de celle-ci l’opéré est monitoré en continu à l’aide d’un electrocardioscope, une mesure de la tension artérielle automatique et une oxymétrie de pouls. D’autres paramètres sont également surveillés au cours de l’anesthésie (capnographie, analyse des concentrations de gaz anesthésiques inhalées et rejetées).

 Pendant toute la durée de l’anesthésie, le médecin anesthésiste réanimateur et/ou un(e)infirmier(e) spécialisé(e) et diplômé(e) en anesthésie mais exerçant sous la responsabilité de l’anesthésiste (un peu comme le commandant de bord et le copilote dans un avion) surveille en permanence toutes les fonctions organiques essentielles qui sont enregistrées et les répertorie sur la feuille d’anesthésie (boîte noire traçant tous les événements de l’intervention et actions réalisés pendant l’anesthésie)...

Station d'anesthésie

En salle de surveillance post-interventionnelle, les opérés sont toujours monitorés et surveillés par des infirmier(e)s formés à la situation particulière que représente la prise en charge des opérés au sortir de la salle d’opération et aptes à effectuer les premier gestes d’urgence le cas échéant mais toujours sous la responsabilité d’un médecin anesthésiste-réanimateur.

 

QUELS SONT LES RISQUES DE L’ANESTHESIE

 Quels que soient les risques ils sont en règle générale attendus par les médecins anesthésistes-réanimateurs et ont fait l’objet de procédures écrites pour les éviter ou les corriger le plus rapidement possible quand ils surviennent.

Ainsi le risque d’infection au site opératoire est prévenu, outre la préparation cutanée la veille et au bloc opératoire, au moyen d’une antibioprophylaxie (injection préventive d’une dose d’antibiotique adaptée au patient et au type d’intervention réalisée).

Il en va de même pour le risque thromboembolique prévenu par l’injection prophylactique en péri-opératoire d’anticoagulants (en règle générale des héparines de bas poids moléculaire) et par le port de bas de contention veineuse sur les membres inférieurs.

Le risque de nausées et de vomissements en post opératoire est plus fréquent après certaines interventions (ORL…), chez la femme, chez le non-fumeur, chez le patient ayant des antécédents de mal des transports et en cas d’utilisation de morphine pour calmer la douleur en post opératoire. Les anesthésiques intraveineux actuels en limitent le risque de survenue.
Des drogues spécifiques permettent d’en limiter la survenue.

 

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Auteur: Dr Denis DEBOEVERE
Mise en page: 1 Juillet 2012
Date de mise à jour: 15 Août, 2015